EELV Midi-Pyrénées appelle tous les militant.es et les mouvements écologistes à participer au rassemblement initié par les Soulèvements de la Terre, la voie est libre, extinction rebellion Toulouse et la confédération paysanne programmés les 22 et 23 avril. Nous sommes opposés à ce projet depuis près de 15 ans, étant aussi force de proposition pour des solutions alternatives qui permettent d’allier environnement et justice sociale.
Alors que le gouvernement s’est engagé dans une entreprise de diabolisation des mouvements écologistes et envisage une dissolution du collectif « Les soulèvements de la Terre », nous nous engageons pleinement dans les actions programmées contre le projet d’Autoroute Toulouse-Castres. Ces mobilisations pacifistes sont pleinement légitimes et sont indispensables pour stopper les travaux d’abattage d’ores et déjà engagés alors que les recours en justice ne sont pas purgés
Ce projet aberrant condamnerait 343 hectares de terres agricoles et naturelles à être détruites, dont des zones humides et Natura 2000. Pour construire une autoroute dont l’utilité n’a jamais été démontrée, et qui ne sera pas rentable, selon la Dreal. Comme la révélé la commission d’enquête, ce projet entraînerait une concession autoroutière qui nécessitera un prix des trajets très élevé (17€ l’aller/retour) pour gagner 12 à 20 minutes de temps de trajet. Les écologistes défendent une amélioration de l’utilisation des voies ferroviaires en Toulouse et Castres et un projet alternatif gratuit et sécurisé pour ameliorer l’existant à moindre coût.
De même, l’Autorité environnementale a émis un avis défavorable le 6 octobre 2022 en soulignant : « Ce projet routier, initié il y a plusieurs décennies, apparaît anachronique au regard des enjeux et ambitions actuels de sobriété, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution de l’air, d’arrêt de l’érosion de la biodiversité et de l’artificialisation du territoire et d’évolution des pratiques de mobilité. »
Nous appelons l’Etat et les collectivités locales, et tout particulièrement la Région Occitanie dirigée par Carole Delga, à revenir à la raison et à déclarer l’abandon de ce projet contraire aux enjeux de lutte contre le réchauffement climatique.
Contacts presse :
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