Dans l’agglomération toulousaine, les transports sont responsables de près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre (27% liés aux déplacements des personnes, 19% liés au transport de marchandises).
Le Plan Climat de Toulouse Métropole constate que « sur le territoire, presque les 2/3 des distances parcourues le sont au volant d’une voiture, 90% des émissions de gaz à effet de serre liées à la mobilité locale sont dues à la voiture particulière.»
Les prévisions affichant une hausse de 63% des déplacements sur l’aire urbaine d’ici 2020, il y a urgence à agir afin de développer les alternatives à la voiture.
Le développement des mobilités doit être à la hauteur de l’enjeu climatique et de l’enjeu de préservation du cadre de vie, mais il est tout aussi crucial en matière de santé publique. Les mesures récemment présentées par le Préfet d’Occitanie pour réduire la pollution de notre agglomération en témoignent, quand la pollution de l’air serait à l’origine de 2 800 décès par an dans notre région.
L’ampleur des besoins et l’urgence écologique nécessitent donc une intervention publique forte. Mais il n’est pas possible d’attendre 2025 voire 2030 pour apporter des solutions concrètes aux Toulousain-e-s et aux habitants de l’aire urbaine.
Or le projet Mobilités soumis à enquête publique est centré sur une 3ème ligne de métro qui n’apportera pas de solutions à court terme, tout en absorbant des ressources qui pourraient être utilisées pour favoriser une résorption rapide de la congestion de notre agglomération.
Afin de permettre un maillage du territoire efficace et de répondre à l’enjeu climatique, sanitaire et de préservation du cadre de vie, Europe Écologie – Les Verts propose donc un projet alternatif de développement des mobilités à l’horizon 2030.